Presque Dupontel, déliquescence et chaud au coeur

La vie est plein de petites choses difficiles, annodines, agréables ou non.

(ca c’est de la phrase d’intro, bien générale!!)

 

Ca commence le soir. Ca commence comme un coup de fil. Une soirée s’organise au dernier moment. Tout comme j’aime! Par un truc bien fou : et si on allait voir un film (classique) de Dupontel (moins classique) avec lui en vrai qui présente (yesss!!). RdV pris.

Et là, c’est leuh dram’!

10mn plus tard.

Même personne.Un peu plus… ben… Moins assurée.

"En fait, c’est à Rouen… heu… c’est con j’ai un RdV avant, paske sinon il y avait le temps…"

Grô Arf!!

 

Ca me laisse le temps d’aller au coiffeur.

Là? Je pense au taff. Je laisse aller la déliquescence de mes idées se méler au champoing. Entre les mains d’un homme. Les yeux fixés sur un plafond blanc et cuivre. La discussion tourne boulot, comme d’hab’, et ambiance surtout.

Ben demain je postule dans une boîte concurente. Pour le challenge. Parce que je ferai cela avec qq1 que j’apprécie professionnellement. Un maître à penser potentiel, un jeune con de 52 berges. Il m’apporte copie de l’annonce demain matin.

Je ne sais plus où poser mes idées, mes projets. De retour dans le flou artistique de la précarité de l’emploi!! Ai-je raison? bien peur que non…

Autant de pensées qui sont taillées, coupées, raccourcies, lavées, mises debout et montrées dans le miroir.

 

Après ça, je veux fièrement montrer l’exploit. Du moins physique. C’est digne d’une médaille de JO!

 

Et là plein de choses.

Ma soeurette. Pour un RdV au lycée dans qq semaines. (ha… souvenirs)

Mon super pote de tous les temps de mon enfance que la terre ait connue (et c’est aps peu dire) pour un coucou rapide.

Mon autre super pote et ses histoires aussi pires que les miennes (mais plus… physiques… pas moins complexe qd on a une conscience).

Ma soeurette adoptive. Avec ses soucis, et mon impossibililté morale d’y répondre. Pas mon rôle.

Mon alter ego. Ma compagne de tea time. Jusqu’à pas d’heure.

Et un mail, un bête mail, de ma Princesse oubliée. Autre soeurette adoptive, du lycée. Pas de nouvelles depuis son mariage le jour du 1er départ en Chine et le mariage de ma cousine Béné’. LA personne au mariage de laquelle (avec Geo…) à qui je voulais aller. Ouin. Ben retrouvailles après près de 5 ans. Par mail.

 

Tant de choses qui font travailler les souvenirs… Mélancolie, désirs et souvenirs, quand vous nous tenez…

Je veux des crêpes à la Mure!!!

 

 

 

 

Virginité? Piété? Non, petit thé

Il y a eut ce Week end un évènement.

Du genre qu’on vit pas deux fois (ou du moins pour le commun du peuple Français). La cause? Séparation église état, Concile Vatican 2, ce genre de fadaises (du moins pour le commun du peuple Français).

 

Donc un évènement.

Ma tata est désormais consacrée vièrge par l’évèque de Nantes. Cool! Cooool.

Mouais. Bof

Historique…

 

Ma tata s’appelle G. (ok, c’est con de nommer anonymement, mais bon)

Pas bête. Rousse. Précoce. Croyante pratiquante de famille croyante pratiquante (ma famille). Je l’ai tjrs connue seule. Il parait que ça n’a pas tjrs été le cas.

D’après coup de fil d’il y a pas si longtemps que ça (pour me remonter le moral… ça avait pas mal merdé à l’époque et m’avait relancé dans ma vision cynique du monde), elle a vécu un virage à 180° dans sa vie et s’est ainsi rapprochée de Jay Zuss (le truc étant que pour moi, l’état initial était une vision candide et pleine de Foi du monde… 180° plus tard…).

Elle l’a aimé doucement. Tout en regards.

 

Quelques années plus tard. Ma jeunesse. Des souvenirs à moi, je veux dire.

Crise cardiaque de mon papi. Il s’en sort.

G., à l’époque prof d’éco le prend pas trop bien (comme nous, mais en pire).

Voir pas trop bien du tout.

Jay, elle en devient folle amoureuse. Elle risque même de le violer! Elle va le voir autant que possible dans tous ses coins préférés, genre chez sa maman à Jay au sud, côté de Lourdes. Elle en est folle. Littéral et figuré. Elle se sent traquée par ceux qui trouvent Jay un peu lourd (limite violent, du moins indirectement, Jay).

Ca tombe au moment de ma communion solennelle.

 

 

Suffisament pour que traitement il y ait.

Et traitement il y eut.

La relation avec tonton Jay en fut moins passionnelle. Il redevint un ami avec l’éloignement. Des fois des petites incartades (genre… "mais non, je me sens mieux je peux arrêter") créaient des noels d’anthologie.

 

Puis silence.

Ils se sont aimés en silence pendant tant d’année. Elle devait en discuter entre copines (le groupe de musique les "Jay Zuss’s Fans"). Elle voyageais avec lui. Plus la Turquie ou Yougoslavie comme dans sa jeunesse, mais Lisieux, etc. Oui, il a de drôles de goûts Jay. Il aime moins Rio ou Pékin, c’est comme ça.

 

Petit courrier il y a 1 an.

Vomissement de ma part.

Il existe un rite, une cérémonie, un… un truc.

Qui rend fière d’être vieille fille.

(…)

 

Ben moi, parler de virginité ça me donne des envies de thé.

De thé chaud, fumé. sucré au miel.

Bien au chaud sous une épaisse couette. Chez moi, à même le sol. J’aime ça. Ca rapproche.

Ca rapproche de ce corps tt chaud que l’on sens blotti tt contre soit. Légèrement assoupi.

J’ai envie de sentir une main fraiche se réchauffer entre mes omoplates. Jusqu’à en être brulante. Et entendre une douce respiration froler ma nuque, ou le creux de mon cou.

Ca me donne des envies de thé. Et de ces moments de tendresse ou un crispement de main peut libérer un sursaut. Mais où la douceur donne une extase plus grande encore…

 

Elle est loin cette cérémonie de la Sacrement de chasteté quand doucement je m’éloigne de la douceur angevine…

 

Jazz manouche et toilettes sur le palier

J’habite actuellement un appart. Un studio. Une… chambre de bonne. Une cellule d’ermite.

9m² quoi.

 

Mais il y a dans ce petit paradis en l’air (5è étage sans ascenseur) une richesse sans mesure. C’est les toilettes. Sans rire. Les toilettes sur le palier ont quelque chose de magique. En plus de quelques maladies et odeurs inconnues, on peut y découvrir des gens.

Des vrais, qui parlent même aux inconnus!

Ben là j’en ai rencontré.

 

Des drôles de spécimens de demoiselles.

J’en avais déjà vu 2, ça avait donné soirée crèpe. J’en ai vu une autre, ça a donné soirée jazz manouche.

Petite inquiétude.

Grande surprise, bien conviviale.

Dans un sous sol de petit bar, une huitaine de mec à la gratte. 3 clarinettes, 1 violon, 2 saxos, 2 contrebasses.

Tout ça avec une belle maitrise. Entre autre 5 solistes. Mazette!!

 

La question de la soirée est : est-ce que la musique est une vague? ou bien un arbre? (ok, c’est une question qui est le plus fort entre l’éléphant et l’hippopotame)

Les envolées des guitares, ou bien d’une clarinette experte, avec ses flux et reflux de rythme, force, sont des ressacs. Elles bercent l’oreille. Attirent le regard. Créent une vague sur laquelle surfe l’esprit. Ca c’est la théorie Biarritz

La sensation que moi j’ai eut est une légère perte de conscience. Et le corps deviens un arbre. Autour des branches duquel volent les sensations et le notes emmellées. Comme dans Merlin l’enchanteur (Disney)! C’est l’écureuil, puis le zozio… tout ça avec les lumières d’un bar enfumé, sur les rythmes de liberté du jazz…

Le pied!

 

Au final? bonne soirée.

Sourire aux lèvres

 

Et j’ai un SMeussS à faire pour souhaiter l’anniversaire d’une inconnue qui fête ses 20ans.

Elle a fourni son N° à tte la salle!!

arf!

 

C’est ça les manouches… liberté. De vivre, jouer, penser…

 

 

 

 

 

Des films à l’eau de rose

D’abord, avant de parler des films romanessssques, il faut se faire une idée de ce que j’aime bien. C’est important, non?

 

Ca se classe en plusieures catégories. Le très bon capillo-tracté (pour les moments dépressifs). Le délire surboosté aux hormones de décroissance (pour les moments maniaco-). La télé (mais pas trop). Et les dessins animés (mais après, se référer aux sous parties précédentes, et des fois ça se mélange, alors le classement en catégories est tout pété quand on parle d’Ovni comme FLCL ou Jungle Wa Hare Itsumo no Nachi Guu, ou même Puni puni poemi).

 

Mouais, pas très clair.

Mon dernier film préféré est Charly et la Chocolaterie. Du classique de littérature enfantine. Au moins trois lectures différente des scènes. Encore plus de degrés d’humour (ce gag de la porte transparente… un régal!). Un acteur comme Johnny (oups, l’orth. …) Depp.

Du bon, quoi.

De ces films où on est touché par l’humour, la finesse de la critique, la justesse des description, la créativité de l’artiste.

 

Prenez une bonne grosse romance.

Vendredi soir je suis allé voir Petites Confidences (à mon psy), avec Uma Turman photagraphe de mode, un mec qui a des gros bras et une gueule d’ange qui se la joue artiste (mais c’est juste un hobby, qu’il dit), et sa Môman castratrice et juive (Madre! elle met du Merlot au congèl! sacrilège!!) jouée par Meryl Streep.

Ben quand j’en sors, beaucoup moins de finesse.

Avec mes 24 berges, je me sens la possibilité de draguer des nanas entre 35 et 40 ans. Je ne suis pas certain que ce soit le but du jeu… Arf!

 

Alors, qu’est ce que je recherche dans ce genre cinématographique? Du réconfort. C’est comme un bon gros marshmallow. Rose, mou, sucré, mais ça n’écoeure que très rarement (du moins, c’est par goût personnel). Sauf après, quand on retourne à ses pâtes à l’eau (après le mashmallow… c’est fade, quoi. Moins écoeurant, mais fade).

Le public?

Un des publics les plus calmes qu’il puisse y avoir. Moyenne d’age 32 ans (un peu plus de trente, mais ceux qui créent l’écart type le dénient si fortement…). Moyenne de sexe. Féminin. Et pas forcément actif. Sauf pour les couples, qui bien entendu se feront un plaisir de remédier aux minutes de calme dans une salle noire dès de retour chez eux (du moins souhaitons leur… Veinards!!).

Et qu’y cherchent elles? Bryan Greenberg (le brun dont j’ai parlé plus tôt, merci Google). Brun aux beaux yeux (mais moins beau que ceux d’Uma, tralala). Un charisme digne d’un avocat hors pair. Le genre de mec qui fait des pompes quand il stresse. Et chez qui en plus ça se voit (gnagnagna). Son défaut est son côté foutoir. Il est gentil, il sait aimer. Nous pouvons en déduire de ce portrait que son seul désavantage est… sa Mère. Et son petit côté bordélique, mais ça c’est juste pour que ce ne soit pas LE prince charmant.

 

Qu’y a t il donc dans ce film qu’un portrait de prince charmant? Un mâle tout puissant à peine assombri d’une once de fainéantise et d’un cordon ombilical à rallonge?

Ca c’est de l’ôde au féminisme!!

(soupir)

 

Personnellement, je suis rentré. Et je me suis mis à nu. J’ai fait qq pompes, par défi. Je me suis préparé un bon thé, bien chaud, corsé, fumé. Je me suis occupé de mon visage pas aussi parfait. Un peu de musique (je ne sais plus si c’était classique ou pas, rock ou pas).

J’ai regardé un épisode de Angel Heart (oui, version jap’ ST… du sentimental viril. Beaucoup moins machiste!)

Je me suis glissé sous ma couette.

Regardant le plafond.

Puis regardant les pages du courrier internationnal.

Puis à nouveau le plafond une fois le thé fini.

 

Le lendemain je devrais m’acheter un aspirateur. Et pourquoi pas une bouilloire?

 

Suis je toujours un Homme?

C’est décidé, demain je me laisse pousser les bras (non, pas en longueur… non mais!)

 

=(:)

Et si on faisait plus ample connaissance?

S’il vous plait, pas de commentaires…

 

Je me présente, Batman…

Oui, même le rouge me colle au teint (surtout).

 

Arf!!

 

=(:)

Old boy et la St Valentin

Comme tous les ans, il existe quelques jours où les gens se regroupent.

Ils se regroupent par bande de potes à StTout (ou stJackO’Lantern ) ou StPatrick, et encore plus à StSylvestre (comme dans les Guignols, pour causer actu et trucs rigolos).

Ils se voient en famille à la StManu (ben ouai, Emmanuel Noël, super connu. Aussi appelé Chris chez certaines personnes).

 

Et ils se voient en couple à la St Hier.

 

Si, si, ça se voit direct.

Y a les pas en couple parce que faut bien acheter le bouquet avant.

Les en couples et super heureux de l’être.

En matant ceux qui n’y sont pas (encore?).

 

Et donc hier, saint Valentin.

Heureux : pas de coup de fil. Sans rire! Vaut mieux pas de coup de fil qu’un mauvais. Surtout un jour comme ça, où rien que la vue d’une dégoulinure de rose peu provoquer un vomissement intempestif mal réfréné (malgré un entrainement pendant les jours précédents!).

Donc calme.

Ok, là aussi, c’est moi qui ai failli appelé. Mais certaines choses ne se font pas, comme appellé un véto la fête des Mères ou commander un gros oeuf en chocolat début carème.

Donc non.

 

Mais voyons, programme d’une soirée type célibataire…

Déjà pas de ménage. Pas de vaisselle. Et un gros tas de bouquins à porté de main. Pour le décor.

Et puis bougie et odeur, faut pas déconner quend même.

Voici donc une antre modèle Classique.

Un bon gros steack. A rien. Du vert? allez! Non… J’ai dit célibataire endurci!

Endurci… mais genre qui sortira après? Hé! St Vaaaleeentin… Je rappelle : couples déjà formés. Ok, on sort pas. Et on invite personne. Donc célibataire genre ermite? Mais c’est nul?! Heu… ouais, et a-lors!

Etape suivante.

Le pinard de luxe. L’équivalent d’un Gewurst, mais côté Est. Me rappelle plus le nom exacte. Comme un liquoreux au gout… mais qui l’est pas. Miam! Vieille vigne 2001. Re-!

Etape d’après?

Le film.

A priori super critique. Même pour un international. Coréen basé sur scénar Manga. Pourquoi pas. Action? Bien sûr. Suspens? Vous connaissez MontéCristo? Ben actuel, Trumanshowesque, et une vilolence basé sur la soif inextingible de "Veeeengance!!!". Ouais, un truc sympatoche pour une soirée en mec autosexuel.

Visionage.

Cachage de z’yeux.

Visionage.

Z’yeux entre les doigts.

Visionage.

Insulte au méchant.

Générique de fin.

 

Heu… On va pas rester là dessus! Pas que je suis apte aux cauchemards, mais bon… Comme Ring sur cassette vidéo un soir où on est malade tout seul, on Blair Witch entre potes dans un bled paumé : faut casser l’effet produit.

En trois phases.

 – Angel Heart. Episode 1. Et pas en papier s’il vous plait. POur la tendresse qu’il faut se ré-injecter.

 – Dire-en-Grey. En audio. Je sais plus l’album… Noir, des bras gantés coupés au sang violet. Pour se botter le train et vouloir vivre. Ouai, bon, le moyen semble bizarre, mais vachement efficace. Voilà, Vulgar. Merci Google

 – Mécompte de Fées (pas encore fini, mais la fin est proche) : Maitre Pratchet qui fait du Shreck avant l’heure. Forcément du bon. Pour rire de l’avenir et le prendre du bon pied.

 

Il manquait plus qu’une chose : un bisou attentionné venant d’un coeur aimant. Et deux bras nus enlacés. Venant de derrière moi. Avec un joli corps tout chaud. Féminin. Et une discussion interminable sur l’Univers, nous dedans, Elle.

 

Ahhh.

Pourquoi j’ai decidé de passer une soirée en ermite et de ne pas jouer au téléphone? ‘Tain de promesses intérieures.

 

Dodooo

 

 

=(:)

 

Des restaurants familiaux

Petite humeur sur ce WE.

 

Que recherche t’on dans un restau familial. Genre le truc à Maman.

La Mama je suppose.

Mettons un truc nommé la Tête de Lard. On y trouve de la tête, du lard, et… Une Mama.

 

Ce qui est amusant, c’est que les gens sont tous différents, et il y a donc autant de Mômans. J’en connais qq unes. Dans leur rôle de Môman, je veux dire. Ben elles sont pas toutes pareilles. Ben dans le cas présent, on est tombé sur une Vraie tête de lard.

Altercation.

Le cochon de lait, on sait pas comment ça se mange, très cuit ou pas. Mais le porc aulte, je suis pas fan quand c’est saignant. Ben les copains non plus. Et il existe (comme pour le mômans) plein de gens différents autour d’une table de copain. Dans le cas présent, deux pouvaient hausser le ton. Dont un avec des andouillettes bien cuites. Un petit moment bon enfant de rigueur quoi! Donc quand la Vieille est arrivée en demandant " C’est qui la pleurnicharde?", devinez qui on (moi et celui qui potentiellement pouvait être désigné pleurnichard) a désigné?

 

S’ensuit…

S’ensuit?

Ben rien.

Un abattage cruel, tout au plus.

Une surprise de voir un trésor de charisme (potentiellement violent le charisme, faut bien le dire) s’évanouir dans un silence de taliban. Paske ça cause pas beaucoup, un taliban, et surtout si c’est une femme. A priori.

Tout au plus une fuite.

Et un acharnement lache sur la belle fille de la tête de lard. Paske bon, c’est vrai, moi aussi avoir une belle môman comme ça, qu’est ce que ça me lourderait!! Et en passant, notre lacheté toute aussi grandiose d’avoir assisté à une telle Mise à mort en silence.

C’est (un peu) cons et/ou énervés qu’on est sorti.

 

Loin de cette Moman qui nous révulse tous.

 

Et pour manger une crêpe. Ou plus. Dans un petit truc, où on se sent au chaud.

Avec une autre Môman, qui sourit et répond à nos blagues potaches. Qui nous caline par l’estomac.

Qui nous remercie d’être venus et non d’être des "pas d’la campagne" (dire ça à celle qui après moi a vu le plus de vaches à lait!! Dans Tête de Cochon ya cho!)

 

Pourquoi chercher un nom super typique pour un bon restau familiale? Maintenant on sait où on prendra notre dessert à l’avenir entre ex-Insaliens… Si jamais on se retrouve, un jour pitêt, à Rennes…

 

Bande de cons, vous me manquez déjà!!

 

 

=(:)

 

PS : youpi! Cette année, je vais pas me faire envoyer foutre pire qu’un chien qui a la mixomatose (zoophile de clebs!!) pour la fête du string rose aguichant à froufrou. Bonne St Valentin

Haaaa… le boulot…

Haaaa… le boulot…

 

Déjà, aujourd’hui je n’y suis pas. Mais c’est normal. C’est reuteuteu. Alors je ne suis pas sur Caen.

Ensuite, le boulot c’est…

 

C’est une embauche. Une embauche? Ouais, bon, une Pas d’embauche. Un truc qui traine. Pour info, je suis sur Caen, du moins la semaine, depuis le 14 février de l’an dernier. Oui, la St Valentin. Non, c’est pas drôle. Vous vous voyez, vous, démarrer un poste en intérim très mal présenté dans une vile qui a priori vous laisse tout le temps dire "a priori" à son propos? Sans logement, famille, amis? Ca se traine comme un bolet pendant de longs mois.

 

Une embauche… Faudrait qu’ils se magnent, ceux qui en ont le pouvoir d’embaucher. Ils ne se rendant pas compte des emmerdes qu’on peut leur mettre dans les pieds. Pourquoi?

 

 

Voici l’Opac de Caen. Pour s’occuper de sujets très cons d’un point de vue technique dans le domaine de l’entretien du patrimoine (en résumer… quand ça se casse la gueule), il existe un poste nommé Assistant technique.

Le soucis est que tout le monde dit technicien, et moi, pas de bol, je suis technicien ascendant ingénieur.

 

Ces gens, il y en a 5 dans l’Agence (oui, ça fonctionne par agence, avec quasi 14 000 lgts en tout dans la notre). C’est bien 5, ça colle à peu près avec le découpage en secteurs (5).

Mouais, à celà près qu’il y en a un qui est malade. Vieux et malade (parait que même à 17 ans il était vieux et malade!).

Et il y en a un qui est à mi-temps. Parce que si il pête le feu, il est lui aussi vieux. Non, pas vieux, proche de la retraite, et de la perte d’une mémoire vivante (ses blagues de potache vont manquer à l’heure du café…).

Et il y a une jeune. Jeune, dynamique. Quand j’étais arrivé, c’était pour lui permettre de donner vie à sa pitiote. Elle est compétente, et a donc trouvé du taff comme ça, sans qu’on soit trop au courant. A Dax, au soleil. Waaaa.

Et il y en a un qui est aussi jeune qu’elle. Sa compétence est remise en doute par ses collègues proches (ça me fait peur, je ne le suis pas plus, compétent), mais c’est un bon bougre que j’aime beaucoup. Un bon camarade de kébab. Ben lui il cherchait depuis un moment, sentant la pression monter… Il a trouvé

 

Et moi, je suis pas encore embauché et déjà le plus ancien assistant technique de l’équipe. Je balise.

 Mon directeur aussi, mais c’est un autre pb.

 

 

 

Ahhh…, le boulot.

Là je suis sur Rennes. Avec mes amis que je connais pas trop mal. Eux, le boulot ils y arrivent. Ou plutôt, ils en finissent avec les études. Eux aussi balisent.

 

Et j’allume la radio.

Les jeunes balisent pour leur boulot qu’ils ne garderont pas.

Les vieux balisent pour celui qu’ils lachent sans successeur sérieux.

Entre deux, ils balisent pour celi qu’ils peuvent perdre.

Au gouvernement pour les boulots qui sont des chiffres qui plombent leurs stat’s, qui sont des gens potentiellement mécontents.

Contre tout ça, les idéologistes balisent pour toutes les pertes sociales et économiques qui ne peuvent Que arriver.

 

Après tout ça, entendre "Rape me" (Nirvana) chanté sur un air enjoué style jazzy, ça passe comme une fleur!

 

Ahhh le boulot.

 

Alors je viens me ressourcer ici, à Rennes qui m’a vue grandir loin de ma famille.

Mais chose bizarre, c’est ici que je veux revoir des gens que je n’ai pas vu depuis une paire de semaine et qui sont à Caen. Arf…

 

 Drôle de boulot.

 

(…)

Aujourd’hui

 

Pour l’instant

 

Rien

 

 

PS : si, je suis passé par Séphora. Je pue!!!

Elle

Elle m’a séduit.

 

De la manière la plus simple. En me regardant, en m’écoutant et en me mettant à nu.

Sans même que je m’en rende compte.

Sans un bruit.

En pleine fête.

 

Combien de vraies personnalités existent, de gens substantiellement forts? J’ai eut la chance d’en rencontrer plusieures. De ces verres de cristal finement taillés, matière finement lacérées qui en gagnent une fragilité apparement incassable, des verres dans lesquels se reflète la passion.

 

Elle, elle est la seule à avoir lu. A se demander pourquoi.

A vouloir comprendre pour réparer.

A percer pour trouver la beauté à travers la douleur.

A écouter en silence, malgré le bruit.

A être séduite malgré la Gentillesse apparente, la noirceur envahissante, par une beauté que je ne me connais pas.

 

Elle est sauvage, absente.

Et pourtant tellement présente quand on s’éloigne un peu.

 

Amoureuse d’un fantôme. Le plus beau qu’il soit. Elle lui est fidèle, le restera certainement, jusqu’au bout. Le plus beau qu’il soit, et surtout le plus fort. Il est difficile de se battre contre un fantôme. Ca n’a pas de substance, ou plutôt ça n’en a plus, un fantome. Il est encore là. Serré contre son coeur.

 

(sourire)

Belle place contre son coeur.

 

Elle est belle.

 

Belle comme sa mère il parait. Difficile de savoir si elle a le front ou le nez de son père.

Elle se bat aussi pour ça.

Elle est vrai. Son corps est réel. Son esprit est réel. Son coeur est réel. Il vient d’un homme et d’une femme. Et elle veut le prouver. Elle a un père. Pas deux, pas trois. Un. Elle se bat coeur et âme pour savoir lequel. Pour savoir qui elle est.

Prouver qu’elle n’est pas un fantôme.

 

Elle est belle.

Elle a un passé.

Aurait voulu un avenir.

Elle se bâti un avenir. Se construit un présent.

 

Elle a des amis.

Plus que j’en ai.

 

Elle aime les roses et le chocolat chaud.

Et cette petite patisserie dot je ne me rappelle plus le nom. Qui lui rappelle tellement de choses.

 

Et me lit.

Je ne sais pas pourquoi mais elle me lit.

J’ai fortement eut l’envie de l’aimer. Je lui consacre ces mots.

 

Car elle est plus que de la beauté ou de la douleur, ou cette force fictive de ceux qui ont souffert.

Elle est intelligente. Attentionnée. Elle écoute. Elle est fidèle en amour et en amitié à ce que j’ai cru comprendre. Elle possède un sacré caractère. Elle est parfois absente. Elle sait se protéger. Elle veut construire sa vie. Elle est tentatrice. Elle veut comprendre.

Ok, elle fume. Mais est-ce un défaut? Elle veut arrêter. Et tout compte fait, elle ne clope pas tellement.

 

Elle est quelqu’un de sacrément complexe. Je ne la connais pas assez. Je le regrette un peu.

Je veux qu’elle puisse se reconnaitre à travers mon regard.

 

 

 

Tu vois, je me mets encore tout nu. Nu sous mon jean et sous mon pull.

(pour de vrai, arf!)

Pour Toi.

 

PS : déso, je sors du cyber. Ben ouai, ça ferme à 21h00 le dimanche… bonne lecture =(:)

J’espère ne pas me tromper encore une fois. Arf!