21
Sep
12

Pensée

Certains jours, je me sens perdu. Pas de cette absence de repères qui est né d’un inconnu rassurant, recherché. Non.

 

Plus perdu.

Comme mis en dehors de lieux et des moments de bien être. Comme soumis, impuissant, à un rejet tel que seule une personne avec le sourire et une candeur sans fond peuvent faire preuve. Comme laissé nu au milieu d’une foule mal intentionnée, sans savoir « pourquoi ».

Sans savoir pourquoi une situation invraisemblable, qui peut dégénérer en une fraction de seconde, est vue comme un bonheur « mignon », alors que l’expression d’une attention était vue il y a peu comme une atteinte à la personne.

Est ce que embrasser toute personne nous rendant un sourire, et leur offrir de sa personne, en mélangeant les êtres, est un amour mignon? Est ce que au contraire se restreindre en voyant très clairement tout le mal qu’une situation peu générer malgré quelques minutes de bonheur, pour tout respectable que ce soit, est une atteinte à sa propre liberté et à sa joie? Est ce que porter de l’attention à autrui pour l’empêcher de couler malgré sa soif de néant est répondre à un appel au secours? Est ce que porter attention à quelqu’un qui au contraire se lance avec joie sur une voie pleine de péril et exprimer ce péril est une insulte?

 

Les hommes aux yeux sombres ne sont pas tous des loups monstrueux.

Les chaperons rouges, les cheveux pleins de foin et du sucre plein la bouche, ne sont pas tous innocents.

Les grands-mères qui s’écartent du monde pour s’endormir sur leur rêve ne sont pas forcément des puits de gentillesse.

Les chasseurs au grand sourire qui écartent les loups à coup de hache sont-ils des enfants de chœur?


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