Apprenez que vous avez des voisins

Des fois, on sait qu’on a des voisins.

 

Ils ont des besoins de manger des frites.

Ils ont des besoins de soulager leurs vessies quelque soit l’heure.

Ils ont des besoins de se reproduire, et de partager leur joie.

Ils ont des besoins de ressentir l’art autour d’eux, en particulier les vibrations industrielles de la techno.

Ils ont des besoins de présence, comme ce mignon petit Chie d’sus.

Ils ont des besoins de rencontrer plein d’amis, et de s’ennivrer entre autre de leur chansons.

Ils ont des besoins de souffler de leur journée, devant des ballons qui roulent sous une lumière bleutée.

 

Ben je croyais ne pas avoir de voisins jusqu’à très récemment.

C’est que moi j’en suis un. Un qui se pose plein de limites, soit dit en passant, à ses besoins.

 

Les frites, ça je sais faire. Les fruits de mer aussi.

La vessie, faut bien! Surtout après un petit thé nocturne.

Mes envies sont fortes, mais s’alimentent plutôt de mon imaginaire.

Hard rock rules!! Classic music too. Mais pas après les Guignols.

J’élève Médor. Il devient vert et grandi très vite. C’est Hulk, version plante verte. Donc un peu plus silencieux.

Mes amis, je vais plus à leur rencontre. Mes journée en hermite sont très odorantes. Mes fringues sales aussi.

Je supporte pas le foot. Mais David Nolland et Killer instinct sont deux séries assez géniales même opposées.

 

Malgré tout ça… Ben j’ai peut de voisins aussi bruyants et désagréables que moi. Je les vois pas, déjà.

Mais des gens ont eut la bonne idée de faire une petite soirée récemment. L’ambiance Ensi m’a rapelé l’ambiance insa.

Résultat? Faut quez je passe plus de temps au 3è étage, moi!

 

Avec de vrais voisins.

Et d’autres qui portent plainte des 21h30! (3x en 5mn…).

 

Le printemps de l’âme

Au sortir d’une jolie journée

(en gardant en tête les critères normands de la chose, C.a.d. grise, pas trop pluvieuse, et la même chose pour le temps).

 

Au détour de la boulangerie qui se trouve sur le chemin du retour… Un arbre.

Pas n’importe lequel.

Le premier. (il y en avait 4 autres pareils, mais je garde en tête le premier)

 

Pas grand.

Des branches, heu… brancheuses. Et branchues.

 

Et des fleurs.

En hiver. Ou avant l’hiver, en fait.

Et là, ça fait comme ces petites fleurs blanches sur une branche rachitique. Dans ma tête.

 

Je me suis retrouvé à sourire bêtement le nez en l’air. C’est un truc que je fais assez facilement en temps général. Ca ne m’était pas arrivé depuis 2 mois. Une jolie musique fleurie elle aussi au dedans. Moi qui m’étais remis sérieusement à Dead Can Dance, un Barry White me siffle aux oreilles entre deux coups de vent.

Et je revois tout ce que m’a insufflé cette vie d’hermite. Un certain calme, à peine illuminé d’emmerdement. Des rencontres, toutes principalement intérieures (et le type là dedans, je vous assure qu’il est pas des plus rigolos… limite prise de tête même). Et un temps que je blesse toujours un peu plus chaque soir, par une leeeente torture. L’autiste que je deviens se greffe à son écran : j’y deviens un Héros de légende, j’y oublie mes douleurs virtuelles par un bien être de même nature (et je pête la gueule à Jake of the Blade, non mais!!).

 

Puis un coup de vent un peu plus froid.

Je rabaisse mes yeux, fixant pour des heures ce petit moment de béatitude. Ceux qui me connaissent savent que je réussi ‘achtrement bien le sourire benêt. Ben le même, en pire.

 

Petit clin d’oeil à tous ces anniversaire que je n’ai voulu souhaiter par crainte de gener. A ces appels non effectués pour la même raison. Mes amis, je n’ai pas voulu vous emmerder avec ma crasse intérieure. Déjà que sans vous la mettre sous le nez, elle vous éclabousse un petit peu.

 

De petits pétales fagiles : c’est le cadeau que je vous offre.

Bonne fin d’année.