Ca fait longtemps.
Mouais.
Souvent, ici, je marque pas mal de conneries. Par ici, je vois là.
Je me pose la question de ce que sont les amours, les amitiés. Tout ça. J’ai souvent souhaité être distant en les unes comme en les autres. C’est peut être parmis les seuls souhaits que j’ai jamais réussi à réaliser par moi même. Pour les autres, les regrets me servent de berceuse.
Les amitiés se sont évaporées, pour la plupart. C’est gazeux ces petites choses. Et je fais un très mauvais ami. Du genre lunatique. Qui dit pas mal de conneries quand il va bien. Qui n’existe plus quand il va mal. Qui se laisse décrépir quand il déprime. Qui n’invite jamais par honte de sa non-existence, du manque de substance. Qui a peur de prendre de la place, de parasiter. Qui finit par être un parasite passif des soirées des autres.
Ou pas.
Non, je ne m’aime pas. Mais des fois je l’oublie.
Le comble, pour un ermite, c’est de ne vivre heureux qu’en société. Donc en plus de faire un mauvais amis, un détestable pote, je fais un piètre no-life. Arf.
Les amours me font peur. Je joue alors la carte du sale coup.
En gros rupture du dialogue, voire une prise de distance (la géographie aidant, souvent…). La procrastination des désirs (j’adore ce mot… il est bourré de consomnes et il sent bon l’ouverture différée du dictionnaire). Et le contraire de ce que voudrait la logique : mettre ses défauts avant ses qualités dans le cadre de la rencontre.
Il ne manque plus qu’à rajouter des allusions narcissiques et un peu nihilistes.
Et voilà! L’homme que vous souhaitez ne pas rencontrer!
Ou pas.
Non, je ne m’aime pas. Mais des fois je l’oublie.
Le comble, pour un ermite, c’est de désirer une épaule dénudée, de s’y coller bien des minutes plus tard et innocemment, et de savoir qu’un tel instant ne se représentera peut être plus. Donc en plus de faire un non-séducteur, un amant désespérant, je me sens un assexué trop passionné.
Ou pas.
Aurai-je le courage d’appeler, juste une fois?