Beethoven N°7… Version J.Drama. Sukki!!!

Petite découverte totalement addictive. Cet ovni s’appelle Nodame Cantabile.

Qui est Nodame? Noda Megumi. Une pianiste hors pair et passionnée, dont le rêve est d’être… instit’.
Son appartement arrive à être pire que le mien dans ses pires étapes (je n’ai pas de balcon, ça doit être ça).
Après une cuite mémorable, Shinichi Chiaki découvre son petit univers musical et odorant : elle est sa voisine! L’arrivée d’un tel typhon a un effet catalyseur sur ce personnage intelligent, surdoué, passionné… mais tellement arrogant et exigent. Il se trouve alors poussé dans une aventure musicale sans complexes pendant toute la fin de ses études. Peut être même pourra-t-il suivre les pas de son idole, Sebastiano Viera, Le chef d’orchestre qui lui a fait découvrir la beauté des sons.

Pour se donner une idée de ce que c’est visuellement et à l’oreille : la Symphonie N°7, version S(pecial) Orchestra.

(c’est son premier concert en tant que chef d’orchestre)

Une chose à dire : je suis accro depuis quelques jours (pas assez, c’est tellement court!!!).
Et puis… Allez voir la version de Rhapsody in Blue de l’épisode 5. Du grand art, je vous assure 😀
Ou bien la version à deux pianos du Concerto pour piano N°2 de Rachmaninov.


Voilà. C’est le retour du soleil, non?

Petite conclusion d’un article sympa

 

Extrait de Philosophie magasine N°29. La conclusion de la page 26.

 

"(…)

A force d’oublier ce qui l’engendre, la mlancholie est à elle-même sa propre source, causa sui. Ce n’est pas la vanité de toute chose qui donne au mélancholique le sentiment que "le monde entier est une scène de théatre", mais l’intuition selon laquelle tout se joue avant de se vivre, ou qu’on peut être simultanément acteur et spectateur de son existence.

Livrée à elle même, la mélancolie mélange le corps et l’esprit, l’atrabile aux idées noire, les états du coeur et le passage du temps. L’indécision mélancolique est un entre-deux qui adoucit l’absurdité, un peu comme la grisaille ensoleille la noirceur. Si elle est crépusculaire, c’est que le crépuscule ménage la possibilité de regarder le soleil en face. Si elle inspire le poète, c’est qu’en dépouillant l’univers de toute signification (jusqu’à ne plus rien en attendre), la mélancholie permet d’être lucide sans être blessé. Si la pluie incarne la mélancholie, c’est prce que la pluie est inlassable, et non parce qu’elle ressemble à nos larmes. Si l’automne est sa saison, ce n’est pas pour l’idée de la mort, mais pour la saveur des états indécidables ; la mélancholie constate que les choses passent. Elle est le goût d’éprouver, sur le mode de l’amertume, le pur plaisir d’exister."

 

Va falloir que j’en prenne plus régulièrement de ces mag’s. C’est fin et bien écrit…

 

http://fr.wiktionary.org/wiki/mélancolie

http://fr.wikipedia.org/wiki/Mélancolie

Et pour un peu de son…