Ça glisse. Une glissade molle, froide et paralysante.
Ça s’englue, et mes neurones avec.
Les jours sont passés sans avoir laissé de traces. Des soirées sans odeurs, déjeuners sans aucun goût hormis celui de la douleur parcourant le dos. Joyeux noël, c’est ça…
Même les nuits, sincères amies, me font défaut. Au lieu d’être sources d’inspiration, elle liquéfient mes pensées, les dissolvent dans un miasme grouillant de fièvre, et congèlent les rares heures éveillées.
Deux choses m’aident à m’endormir : le miel du grog paternel, et la petite chose mal emballée au pied du sapin