Vincent, c’est mon pote!

Aujourd’hui, il a fait un super beau temps pour un mois de mars.

 

Sans rire. Ensoleillé, frais. L’idéal.

Le soucis est qu’on est en mai. Ou juin. Un peu des deux, c’est l’histoire de quelques dizaines d’heures, tout compte fait!

 

Sans rapport, ce soir, je viens de faire un test de personnalité. C’est pas un truc d’embauche. Ni de psychologie féminine (tiens, ça fait un bail que je ne suis pas allé sur le forum de Auféminin.com…). Non, savoir quelle limite de Vincent je suis susceptible d’incarner.

 

D’abord, qui est Vincent Valentine. Wikipedia? Merci : http://en.wikipedia.org/wiki/Vincent_Valentine

(PS : bonne lecture)

En gros, l’un des persos les plus classes de la série des FFVII et consorts (que j’adore).

Et c’est un type qui a la classe fringué en rouge (yeah baby!!).

 

Son caractère? un gros fétard, toujours à raler et gueuler dans son coin. Absolument innéficace quoi qu’il fasse. Et toujours à la masse, quel que soit le sujet.

Genre, dans le film Advent Children, quand la question est posé par le héros : "Mais quel est ce mal mystérieux qui touche toute la population?" lui il répond tout simplement : "Ca? Bof, c’est juste un résidu de géostigma, lié aux experiences réalisées par Hojo à partir des cellules de Jénovah il y a pas si longtemps" (en gros et traduit, bien sûr).

La classe, je vous dis.

C’est le seul qui se déplace comme un bout de tissu dans le vent (mais sans vent, et rouge le tissu) pendant un combat, et fait le bouclier en sauvant le héros devant trois typesqui blastent, lesquels sont capables d’arrêter une grosse (énooorme) moto qui glisse sur le flan avec le bout du pied.

 

Ok, ce film (Advent Children) est un film de poseur, et lui il est le pire (avec Kadaj) (et peut être Sephiroth lui même)(mais avec un flingue et des babouches en laiton). Et alors!

 

Revenons aux limites.

Dans le jeu, il y a un système qui fait que plus tu t’en prends plein la face, plus tu accumule des "points", et plus tu peux t’énerver. Et quand la jauge est pleine, tu claques une durite.

En avançant dans le jeu, tu apprends des limites toujours plus puissantes, qui prennent plus de temps à se déclencher. Ce sont les niveaux. Il y en a 3 + 1 caché sous forme de mini quête.

Alors là il faut savoir que Vincent est un perso "caché" (dur à louper, mais caché).

Et que sa limite 4 est rigolotte à trouver.

Des personnages font pleins de coups, d’autre un truc de la mort qui tue, etc. Lui, Vincent, il devient incontrolable. Il grossi, devient vert, prends des poils, porte une tronçonneuse, ce genre de choses (Galian Beast, Hellmasker, and Death Gigas). C’est plus ou moins esthétique, totalement immaniable, mais assez jouissif. Et terriblement efficace.

 

Et moi, ma personnalité correspond à sa limite 4 : Chaos.

A 10cm au dessus du sol, là, il n’y a plus de poils partout. La démarche n’est plus pataude : plus de démarche. Pas de masque qui fasse des trucs bizarres. Il est tout noir. Il vole. C’est un personnage de niveau "abouti" dès les 2/3 du jeu.

C’est encore une fois "la classe" : http://video.google.com/videoplay?docid=-4889419644605153995 

(ça, je sais pas si ça tiens longtemps…).

 

Voilou.

Ben c’est cool.

 

 

La nouvelle star…

Ce matin, le téléphone me réveille. A 13h00. Beuhhh…

 

Hier soir, quelques heures aparavant. Gros moment de solitude. Ca fait un moment que me retrouver moi, moi et moi, c’était pas arrivé… depuis un bon moment.

Résultat, ma soirée qui devait être dodo et bouquin s’est terminée en Concert des W&Berryz vers 3h du mat’. Après un visionnage de Final Fantasy Advent Children (j’adore ce film de poseurs!). Et de Naruto le film (le second).

Et donc, ma botte de radis ayant disparu mystérieusement dans la soirée, je m’endors.

 

Et ce matin, le téléphone me réveille. A 13h00. Beuhhh…

 

Oh bon dieu de Moi. Me voici, pour une journée, l’incarnation d’un oh bon dieu sur terre. Tout me dit que Billieux, c’est moi. En particulier ma tête. Et le fait de ne rien pouvoir avaler pour la soigner. C’est qui le connard qui s’est enfilé ce poison qui me retourne? Ho! Téléphone?

 

Allo? Est ce que je pourrais avoir François (bip!)?

Non, je suis désolé, mais son portable m’a été ré-attribué.

Comment ça?

Au mois d’août j’ai acheté mon mien, et depuis ce n’est plus son sien.

Vous pourrez lui passez un messages?

Vous savez, moi je m’appelle Matthieu Ripoche, et je vis à Caen. Depuis l’été dernier, j’ai eut la possibilité de comprendre que lui il vit sur Marseille…

Je pense donc que cette conversation est tout sauf utile…

Malheureusement, je m’en excuse.

Vous lui direz tout de même, si vous le contactez à tout hasard, qu’Universal Music vous a contacté.

(…)

Bonne journée

Vous de même.

 

Clic. Biiip… Fin de la douce voix derrière le combiné.

 

Franchement, pour le nombre qui cherchent à se faire rappeler par Universal après dépose de maquette… Moi ils m’appellent pour le petit déjeuner!

 

Avalage de petites barquettes, paracétamol, eau.

Côté maison.

Début de la journée

Pour les autres…

Bonjour!

 

Je sais, c’est original de dire bonjour, comme ça, sans trop de raison. Excusez moi. Quelques semaines d’enfermement ça ramone la cervelle, et ça fait croire qu’il est possible de dire bonjour à des gens qu’on croise dans la rue quand bon le semble.

Et d’abord, c’est bonsoir maintenant. Non mais.

 

L’enfermement? C’est un peu fort comme terme. Certain font bien pire, pas à aller trop loin pour s’en rendre compte. Mais le soleil a ça de formidable qu’il donne encore plus envie de se mettre tout nu et courir dehors. La même chose version habillée est plus facilement envisageable, et perso, je la pratique plaus facilement.

Si, je vous assure.

Ben ouais, habitant au centre ville…

Et alors?

Mouais.

 

Mais voilà. Soleil agréable. Petit vent qui fait mousser doucement les nuages en de jolies boules de coton.

Et en face de ça… des chiffres. Des tas, que l’on arrête de compter en nombre pour sourire (jaune comme le soleil, dehors) en dénombrant en centimètres! Des chiffres que l’on assassine en les ballaffrant de stylo rouge!

Mon teint continu sa course vers la limipdité de la porcelaine alors que les débardeurs commencent à fleurir. Sauf que chez un mec ça fait plus vampire que sanguin. Au moins, la nuit, je choque pas. Ou moins.

Pour information à ceux qui en doutent, oui, je sais ce qu’est le bronzage.

La preuve réside sur mes mollets : eux ne le connaissent pas.

Et aussi je bronze aussi vite que je blanchies. C’est juste que je vois plus la lune que le soleil.

 

Et puis enfin la délivrance, la possibilité de sortir et… la grisaille…

…et de re.

De re?

Re-angine.

 

Le truc qui donne envie de connaitre un peu mieux son boucher :

"Bonjour, je voudrais de la viande hachée…"

"  Oui?"

"… et un peu de votre paté là."

"  Ce sera tout?"

"Non, une ablation des amygdales aussi s’il vous plait. (…) Merci."

"   Votre monnaie. A la prochaine Monsieur."

"Au revoir et bonne soirée!"

 

C’est vrai quoi!

Encore un WE de bouffé. Heureusement que ma squatteuse était là pour ne pas me laisser dormir à l’heure poussée de 21h30!!! Et qu’un Ti-chat grattouillait tout là-bas pour réclamer toute l’attention possible… Désolé, les attentions d’un Tout-naaaze un peu aigri…

 

Sinon…

Ben faut pas déconner, je me ballade tout de même un peu. Oui. Je sors, quoi.

Là, j’ai la forte envie de lire au soleil. Visiter un jardin public qui m’est pour moi inconu. Ca serait, entre autre, l’occasion de montrer qu’il n’y a pas besoin d’ail pour me dire bonjour. Entre autre. Héhé.

 

Envies de sensation.

De glaces à… à plein de choses.

De Tolosa la rouge.

De Bordeau le rouge.

De début juin

De fin juin

De maintenant

De mon lit

De sortir de mon lit

 

Je sors et rencontre des gens. je les rencontre un peu moins en hiver. Ou un peu plus, fonction des gens.

Des rencontres de la rue, au détour d’un verre, qui terminent en chanson et en espoir (surement sans raison, mais qu’est ce que l’espoir si ce n’est un but sans raison).

Des rencontres parisiennes, au détour d’une table de JdR, qui renouvellent l’amitié (et te font prendre un sacré putain de gros coup de pied dans ton petit cul de débutant!!! Je me suis senti comme un bleu!) qui se terminent à ma Monthy Python.

Des rencontres amicales, au détour d’une tasse, qui aident à la découverte d’une autre de ces Vrais Gens.

Des rencontres exigues, dans 9m², qui sont autant de moments de poilade (même pour un grabataire rhoooooo… ghargl!!), et même si mon frigo il pue le fromage.

De rencontres partout en ville. Merde, je commence à connaitre ds gens!

 

Et merde, et moi qui me plaignait d’être cloisonné…

 

Mais enfermez moi!!!

 

=(:)

Pour les amateurs de billets courts

Journée sympa, du soleil.

Une nouvelle personne à former au taff… Hé oui, je suis une star!

Mal au dos. Ca fait ça après un WE sous fièvre… hé oui! Jamais 2 sans 3.

 

Et ce soir? Dodo

=(:)

 

PS : vu que les gens sont super gentils, un commentaire syouplé syouplé syouplé syouplé syouplé.

PPS : Je plaisante

De bien tristes nouvelles… par un beau soleil

J’ai eut droit il y a peu à de bien tristes nouvelles. Il y a des jours du genre.

 

La première?

http://search.sympatico.msn.ca/previewx.aspx?q=description+lapin&FORM=CBPW&first=11&noredir=1

Et oui… je suis décrit… Arf!

Ca, en fait, c’est pas une mauvaise nouvelle, en fait. 1/3? Whaaa, il y a des gens qui ont pas mal de courage!!

 

La seconde? Il va encore faire un temps typiquement normand ce WE.

Vu le soleil qui commence à nous dire : "en Mai, fais ce qu’il te plait, et mets toi tout nu si tu veux, mais ça rime pas", on oubliait presque que la Normandie est le pays du camembert et du crachin! En fait, ce WE, j’ai tout de même put visiter quelque chose de typique.

Honfleur.

Jamais vu une telle symbiose de restaurants et de gallerie. Un peu plus au sud et ça ressemblerait au paradis. En plus cher.

Alors le WE prochain, à nouveau, je fuis.

Paris, gare du nord. Voir un gars, un vrai, un dur. Greuarh… Mais sous un temps de merde.

 

La troisième? Il est délicat d’en parler. C’est lié à quelqu’un à qui j’ai fait une promesse, une fois. Plusieures fois, en vrai. J’aurais dut lui faire promettre à elle un truc genre "moi d’abord", et pas la même chose que pour ma gueule.

Est-ce une question de vie ou de mort? Arf!

Non, pas arf…

Il y a de celà près de deux semaine, toute la bande de potes, tous, on s’est alerté. Comme ça, d’instinct. Sans rien connaitre, sans rien savoir. Comme si nous étions des jumeaux, quelque part. Un ressenti d’où l’inquiétude.

Nous nous sommes retrouvé ce WE. Nous avons été discret. Peu de nouvelles. Donc peu de questions. Et moins de réponses. On a goûté à l’instant. Et aux crèpes normandes. On a fêté nos vies respectives.

 

Retour vers le Futur 3. Culte. Le seul film que j’ai jamais revu deux fois d’affilé. A part Bambi, mais ça c’est autre chose.

Un texto.

Surprise, un texto en réponse.

Le lendemain un second, j’appelle.

Puis je comprends l’absence de nouvelles.

Fais chier.

En juin, je descends dans le sud.

Voir le soleil qui brille déjà un peu au dessus de nos têtes de gros chanceux.

Un portrait me lorgne en silence. Il me rappelle que les pires nouvelles arrivent aussi par un beau jour ensoleillé. Question d’équilibre.

 

Fais chier

 

=(:)